PLUS D’INSTALLATIONS DE FORTUNE, MAIS TOUJOURS PAS DE LOGEMENTS
Le nouveau #Luc, entre deux bières et trois chips, a déclaré lors de la fête d’été du Parti chrétien-social (PCS) à Hespérange: «Nous ne laissons personne en marge de notre société et ceux qui sont là, nous allons les chercher pour les ramener dans la société. » Traduction : « Nous ne laissons personne en marge, sauf les sans-abri, bien sûr. Eux, on les laisse entassés dans les dortoirs des hébergements d’urgence. »
Et puis, le Premier ministre a servi une autre formule creuse, comme s’il avait un stock illimité dans sa poche : « Nous ne laissons tomber personne. » Ouais, ouais, tout le monde a déjà entendu ça cent fois, comme le refrain d’une chanson ringarde qu’on ne peut pas s’empêcher de fredonner.
Pendant ce temps, l’association « Solidarité avec les mendiants », en collaboration avec les travailleurs du front social, a lancé un avertissement au nouveau #Luc. Ils ont souligné les conditions inhospitalières dans lesquelles vivent les sans-abri, attendant des lustres pour être hébergés dans l’une des rares structures d’urgence. En hiver, c’est comme posséder tout ou rien : « Qui survivra dans le froid glacial et qui sera éliminé par manque de places ? »
Les travailleurs sociaux, qui ont préféré rester anonymes, par peur des représailles, accusent le gouvernement d’un échec total du système. Trop de personnes sont laissées en marge de la société, mais au moins elles ont une vue imprenable sur les belles promesses politiques depuis leur coin de trottoir.
#Luc, le mec qui a connu la galère (ou pas)
Autour d’un verre d’amitié, #Luc a décidé de se pencher sur les accusations portées par l’association «°Solidarité avec les mendiants ». Vous savez, ces pauvres hères qui osent demander un peu de chaleur et de compassion pendant que nous sirotons notre champagne millésimé.
#Luc, ce martyr des temps modernes, a tenu à rappeler qu’il avait lui-même connu la misère. Ouais, ouais, vous avez bien lu ! Il a vécu une période difficile, celle où on lui a proposé de devenir le leader national du PCS. À cette époque, il avait abandonné tous ses postes, comme un chat qui laisse tomber sa souris morte. « Je ne gagne plus d’argent et je vis du salaire de ma femme », s’est-il lamenté sur RTL en avril de l’année dernière.
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Mais ne vous méprenez pas, chers lecteurs ! #Luc n’est pas un simple mortel. Non, il est un super-héros de la ceinture serrée ! Pendant que les sans-abri attendent des heures dans le froid pour un lit de fortune, lui, il se serre la ceinture. Et pas n’importe quelle ceinture, non ! Une ceinture en cuir de veau élevé dans les meilleures conditions, bien sûr.
Alors, honnêtement, croyons notre #Luc. Après tout, il a vécu une période difficile, celle où il a dû choisir entre le caviar et le foie gras pour son prochain dîner mondain. Et vous savez quoi ? Il a choisi les deux. Parce que c’est ça, la vraie compréhension : savoir jongler entre les menus dégustation et les communiqués de presse.
Ministre Gloden: « Je ne suis pas tout à fait d'accord ! »
Lors de la fête d’été du PCS, #Luc a déclenché une tempête dans un verre d’eau avec ses déclarations. Tout le monde sait que les fêtes politiques sont le lieu idéal pour des débats enflammés.
Mais voilà, le ministre de l’Intérieur, Léon Gloden, n’était pas d’accord. Non, non, il était bouillant de colère, comme un volcan en pleine éruption. Pour lui, il existe un consensus sacré entre les partis : bannir les sans-abri du paysage urbain par tous les moyens disponibles. Après tout, quoi de plus chic que de balayer la misère sous le tapis de la politique ?
« Qu’ils cherchent enfin du travail », grogne-t-il. Oui, parce que c’est bien connu, les sans-abri passent leurs journées à traîner dans les parcs publics ou à mendier dans les zones piétonnes au lieu de chercher un job stable. Et puis, #Luc veut aller chercher ceux en marge de la société ? Quel scandale ! Bientôt, ils se pointeront à la prochaine fête du parti. Imaginez-les, en sweats à capuche délavés, se jetant sur le buffet comme des goinfres affamés. Et le stand de boissons ? Ils le pilleront en une demi-heure.
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Le parti libéral est solidaire
Avec sa réaction, le Parti Libéral (DP) a annoncé aller jusqu’au bout, mais certains considèrent que c’est une façon de ne pas lâcher prise sur des promesses vides. En fait, le DP a sorti ses griffes et le ministre de la Famille, Max Hahn, a décroché son téléphone et appelé la rédaction de RTL. Son choc était palpable. Pourquoi tant de résidents se retrouvent-ils dans la pauvreté ? Après tout, le Luxembourg brille fièrement avec son statut triple A.
« Avec un PIB par habitant de 129 800 € USD, nous sommes statistiquement le pays le plus riche du monde. », a-t-il affirmé. Traduction : « Avec un PIB de 129.800 USD, on dirait qu’on est les rois du pétrole, mais en réalité, c’est juste du vent ! » Et pourtant, une enquête de l’ILRES a révélé que les Luxembourgeois se considèrent riches avec un revenu annuel de 365 000 euros. C’est comme si le DP disait : « Pauvres Luxembourgeois, vous ne savez pas à quel point vous êtes riches ! »
Max Hahn se disait : « Les choses ne peuvent donc pas être si graves dans le pays. » Bien sûr, Max, parce que les sans-abri dorment dans des hamacs en soie et se chauffent avec des billets de 500 euros. Et le fait que le Luxembourg soit champion européen pour les travailleurs pauvres ? Juste un petit défaut, comme une griffure sur une Bentley.
Mais attendez, le DP a une solution ! Max Hahn a posté sur Facebook à maintes reprises : « Le soutien social sélectif doit être amélioré en faveur des plus vulnérables de notre société. »

Et pour couronner le tout, Max Hahn souhaite « ouvrir des installations de fortune plus petites et en plus grand nombre à travers le pays ». Parce que rien ne dit « solidarité » comme un abri de fortune en forme de cabane. Et devinez quoi ? Son collègue de parti, Claude Meisch, est le ministre du Logement. Sa mission°? Veiller à ce que chacun puisse enfin exercer son droit humain au logement. Mais apparemment, cette tâche a complètement échappé à notre pauvre Max.
Le gouvernement sait vraiment comment prioriser les choses. Qui a besoin de résoudre des problèmes urgents quand on peut occuper toute la population à la recherche d’un Kangourou en fuite ?
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