Sur ce site, vous découvrirez des informations, des opinions et des réflexions captivantes destinées à stimuler votre pensée. L’accent est mis sur l’actualité politique, la préservation des bâtiments historiques, la protection de l’environnement et de la nature, le respect des minorités, ainsi que l’art et la culture, souvent abordés de manière satirique. Les contributions extérieures sont les bienvenues.

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Luxembourg Jungle est une plateforme unique d’informations et d’avis, qui pourrait ne pas plaire à tout le monde. Ce site complète ma page Facebook  https://www.facebook.com/hubert.hollerich/.

Contrairement aux médias sociaux où tout tourne autour des likes et des followers, cette pression n’existe pas ici.

Nous explorons divers sujets en profondeur, car seuls l’effort et la persévérance permettent de traverser les sous-bois de la jungle et d’y voir plus clair.

Le nom « Luxembourg Jungle » provient d’une enseigne lumineuse située dans le bâtiment d’une grande société d’investissement internationale à Beiler, un petit village agricole de l’Oesling, dans la commune de Weiswampach. Beiler compte seulement 120 habitants, mais presque autant d’entreprises, dont la plupart n’ont qu’une boîte aux lettres dans les grandes boîtes à chaussures modernes en béton et en verre construites récemment.

 Si cela continue, l’architecture rurale typique de Beiler disparaîtra. Le pouvoir du plus fort, la loi de la jungle, a fini par prévaloir.

Passons aux articles. ▶︎Artikelen.

Moi, c’est Hubert Hollerich, né en 1967 à Luxembourg-Ville, mais j’ai grandi dans la région de la Minette. Depuis 2017, je me suis installé dans le paisible Oesling. En tant que Pétangeois, je ne me suis jamais vraiment senti comme un «Minettsdapp», même si j’étais entouré d’aciéries et de mines de fer, et que les ouvriers d’ARBED ont marqué mon environnement.

1967, c’était une année de dingue : manifs étudiantes, guerre du Vietnam, guerre des Six Jours au Moyen-Orient, mouvements de défense des droits civiques aux États-Unis, révolution culturelle en Chine, 50 ans de l’Union soviétique, course à l’espace, coup d’État militaire en Grèce et les éternels débats sur l’adhésion de la Grande-Bretagne à la CEE. Bien sûr, je n’ai pas vécu tout ça consciemment, mais les séquelles sont encore là aujourd’hui et certains conflits refont surface sans cesse - comme un mauvais film qui repasse en boucle.

Après le lycée, j’ai commencé comme stagiaire au Républicain Lorrain puis j’ai bossé comme pigiste dans différents journaux. Dans les années 80 et au début des années 90, l’informatique et Internet étaient encore de la science-fiction. Les machines à écrire et les bouquins étaient nos outils de travail. En tant que (faux)indépendant, c’était pas évident de survivre.

En janvier 1990, j’ai postulé à la Fédération syndicaliste des cheminots FNCTTFEL et j’ai été embauché comme secrétaire syndical du secteur des transports routiers. Pendant plus de dix ans, je me suis battu pour améliorer les conditions sociales des chauffeurs de bus, de camions et de taxis. En 2001, le secteur des transports a rejoint le syndicat OGBL. La Confédération syndicale indépendante du Luxembourg est devenue mon nouvel employeur. Pendant vingt ans (de 2001 à 2020), j’ai bossé à l’OGBL en tant que secrétaire syndical chargé de l’aviation, du transport et de la logistique et du transport maritime. Certains se souviennent peut-être de l’affaire Kralowetz en 2001, où un transporteur véreux venu d’Autriche exploitait plus de quatre mille chauffeurs routiers d’Europe de l’Est via son réseau de sociétés boîtes aux lettres à Esch/Alzette, ou de l’affaire Cargolux en 2012, où le Qatar avait tenté de s’accaparer, avec l’aide de notre gouvernement - notamment du "vieux" Luc - non seulement Cargolux mais aussi le contrôle total de notre aéroport Findel.

Aujourd’hui, je vis avec ma femme Karin à l’Oesling et je profite du calme et de la nature. Je n’ai pas abandonné l’écriture, d’où ce blog.

Le mainstream, c’est pas mon truc. « Seul un poisson mort suit le courant », avais-je gravé sur la berge avec la pointe du compas. «Comporte-toi comme tout le monde, alors tu seras traité comme tout le monde», m’a-t-on toujours prêché. Et quand les gens ont tort ? Pour moi il était toujours important de garder un œil sur «ceux d’en haut» et d’écouter attentivement «ceux d’en bas» et, si nécessaire, de me faire entendre. J’ai traversé la vie avec cette attitude, et c’est exactement l’approche que je souhaite poursuivre avec ce blog.