À Burmerange, on ne fait pas que fouiller. On rebouche aussi. Immédiatement. Cela s’appelle «archéologie préventive» – la science de l’empêchement. L’art de sauver l’histoire pour ne pas avoir à la sauver. Ce n’est pas l’histoire qu’on préserve, mais l’arrêt du chantier. L’archéologie préventive: on fouille, on photographie, on classe – puis on recouvre. L’histoire est ensevelie, parce qu’elle gêne. Treize maisons doivent être construites ici.
Quand le docteur du DP a qualifié le féminisme de pandémie, ce n’était qu’une question de temps avant qu’une flûtiste diplômée du même groupe sanguin politique ne réagisse par un solo satirique. Mais ici, Daliah Scholl ne joue pas de la flûte – elle joue sur le clavier dramaturgique de l’ironie. Son texte est un vaccin contre la rhétorique de la peur du docteur – avec quelques effets secondaires légers: une brûlure d’ego, parfois de la fièvre en cas de perte de pouvoir.
Alors que le nouveau Luc, dans son discours sur l’état de la Nation en mai, a solennellement déclaré la crise du logement terminée et affirmé que la pauvreté était en train de s’évaporer, les chiffres racontent une toute autre histoire.
La dynastie change de tête – sur les pièces, sur les murs, sur les brochures.
L’artiste a peint, le graveur a frappé, le photographe a cliqué, et maman a validé.
Comme toujours : la réalité a été légèrement retouchée – pour le peuple, pour les archives, pour le caddie.
Un dialogue satirique entre Henri et Guillaume.
Que se passe-t-il lorsque le cardinal Jean-Claude Hollerich rencontre son homonyme, le citoyen ordinaire Hubert Hollerich, au Café de la Constitution? Ce dialogue satirique dévoile les incohérences entre foi, droit et réalité sociale – avec humour, ironie et un brin de piquant.
Le 11 septembre 2025 restera comme une date marquante dans l’histoire du mouvement ouvrier luxembourgeois. La fédération patronale UEL semble bien décidée à remonter le temps d’un siècle. RTL l’a annoncé: la durée du travail pourrait bientôt atteindre 52 heures par semaine.
Taina Bofferding, cheffe de fraction de la LSAP, est assise dans le studio de RTL, la caméra tourne, le micro est ouvert – et le message? Aussi précis qu’une promesse électorale après les élections. Le gouvernement aurait «piétiné le modèle social», dit-elle. Ce que Taina Bofferding semble oublier, c’est que la LSAP elle-même, sous le gouvernement Juncker, a agi avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Luc Frieden a le don de vendre des contes de fées comme des vérités économiques. Dans une interview sur RTL, il affirme que les sanctions douanières américaines n’ont «pas de grand impact» sur l’économie luxembourgeoise. Nous voilà donc tous rassurés. Pourtant, même au sein du CSV, cette déclaration du Premier ministre fait grincer des dents. Son collègue de parti, Laurent Mosar, qualifie la politique tarifaire de Trump de «catastrophe pour le commerce mondial».
Le ministre du Travail, Georges Mischo, ne parle pas au téléphone avec n’importe qui – seulement avec le Premier ministre. Les autres peuvent aller se faire voir… ou se faire entendre par sa boîte vocale.
Le ministre des Finances Gilles Roth (CSV) a déclaré dans une interview estivale avec le magazine Télécran une phrase aussi lisse que sa voiture de fonction: «La pauvreté est inacceptable pour moi.» Bravo, Gilles. Le monde attendait ce moment. La lutte contre la pauvreté est résolue – en une phrase.