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Le féminisme – un virus de la raison

Daliah Scholl riposte avec style et une flûte pleine d’ironie

Quand le docteur du DP a qualifié le féminisme de pandémie, ce n’était qu’une question de temps avant qu’une flûtiste diplômée du même groupe sanguin politique ne réagisse par un solo satirique. Mais ici, Daliah Scholl ne joue pas de la flûte – elle joue sur le clavier dramaturgique de l’ironie. Son texte est un vaccin contre la rhétorique de la peur du docteur – avec quelques effets secondaires légers : une brûlure d’ego, parfois de la fièvre en cas de perte de pouvoir.


Voici une traduction libre du texte et le clip vidéo de Daliah Scholl, soutitré en français, qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux et suscitent au moins autant de réactions que le texte du docteur publié dans le Wort, et commenté vivement par la presse, comme par exemple sur RTL.


Chers tous,

nous parlons aujourd'hui d'une nouvelle pandémie

Pas le COVID,

Pas la grippe du bœuf

NON !

le FÉMINISME

 

Et qui de mieux pour être horrifié qu'un virologue ?

Un homme qui a passé sa vie à apprendre à reconnaître les menaces invisibles –

et qui se retrouve maintenant confronté à une entité qu’on ne voit pas au microscope

mais dans les directions, sur les listes électorales, au parlement et dans les conseils communaux.

Notre honorable politicien nous alerte : le féminisme actuel serait « agressif ».

Effectivement, Monsieur le Docteur — 

il est contagieux.

 

Il se propage par l'éducation, l'empathie et la capacité inexplicable des femmes à ne plus se laisser faire.

La période d'incubation dure environ une décennie –

après la deuxième réforme universitaire ou le troisième rapport sur l'égalité salariale,

les symptômes apparaissent :

poser des questions, contredire, faire carrière.

 

Bien sûr, cela semble menaçant !

Autrefois, les femmes écoutaient. Aujourd’hui, elles citent des études.

Autrefois, les assistantes apportaient le café. Aujourd’hui, elles livrent des articles scientifiques,

et ça commence par :

Malheureusement, votre hypothèse n’était pas statistiquement significative.

 

Mais cher docteur,

vous n’avez rien à craindre.

Personne ne veut vous enlever quoi que ce soit –

ni votre titre,

ni votre poste, et encore moins votre pantalon !

On ne coupe rien,

On coupe juste les vieux schémas de pensée.

Doucement, avec doigté, à invasion minimale.

Sans anesthésie, mais avec style.

 

Car, vous savez, le féminisme n’est pas un virus qui affaiblit les hommes,

c’est un vaccin contre l’arrogance.

Avec des effets secondaires faibles :

une légère brûlure de l’ego,

parfois de la fièvre en cas de perte de pouvoir.

 

Alors, Docteur, avant de nous alerter à nouveau du danger, n'oubliez pas :

Quand les femmes obtiendront enfin l’égalité des droits et revendiquent le droit à l’autodétermination, ce n'est pas une pandémie,

mais tout simplement :

LA SANTÉ DE LA SOCIÉTÉ.

 

Et si vous tremblez quand-même , ce n’est peut-être pas la peur, mais simplement l’effet de la vérité.

Le FÉMINISME : un virus de la raison.

Daliah Scholl


Luxembourg Jungle dit merci – et vaccine à son tour !

Nous recommandons au Dr. Schockmel une petite cure :

3 doses de Daliah,

2 articles en peer-review,

et 1 promenade féministe à travers la Constitution.

Pour tous ceux qui hésitent encore : La vérité n’est pas contagieuse – mais parfois un peu pénétrante. Et c’est très bien ainsi.

 


Voici la vidéo soustritrée en français:


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