Quand le docteur du DP a qualifié le féminisme de pandémie, ce n’était qu’une question de temps avant qu’une flûtiste diplômée du même groupe sanguin politique ne réagisse par un solo satirique. Mais ici, Daliah Scholl ne joue pas de la flûte – elle joue sur le clavier dramaturgique de l’ironie. Son texte est un vaccin contre la rhétorique de la peur du docteur – avec quelques effets secondaires légers: une brûlure d’ego, parfois de la fièvre en cas de perte de pouvoir.
Taina Bofferding, cheffe de fraction de la LSAP, est assise dans le studio de RTL, la caméra tourne, le micro est ouvert – et le message? Aussi précis qu’une promesse électorale après les élections. Le gouvernement aurait «piétiné le modèle social», dit-elle. Ce que Taina Bofferding semble oublier, c’est que la LSAP elle-même, sous le gouvernement Juncker, a agi avec l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Luc Frieden a le don de vendre des contes de fées comme des vérités économiques. Dans une interview sur RTL, il affirme que les sanctions douanières américaines n’ont «pas de grand impact» sur l’économie luxembourgeoise. Nous voilà donc tous rassurés. Pourtant, même au sein du CSV, cette déclaration du Premier ministre fait grincer des dents. Son collègue de parti, Laurent Mosar, qualifie la politique tarifaire de Trump de «catastrophe pour le commerce mondial».