mijotés à point, ils finissent par dire oui
Dialogue social? Mon oeil! Ici, on mange ce qui est servi. En tant que cuisinier du dimanche, le nouveau Luc sait comment s’y prendre. RTL est même allé chez lui pour le filmer en pleine démonstration culinaire. Sa spécialité? Le goulasch — mijoté longuement jusqu’à ce qu’il soit fondant et prêt à se dissoudre.

Le 9 juillet, Luc a montré au pays comment fonctionne le slow cooking gouvernemental. Les syndicats ont été attendris à la sauce du chef. Lors de la fête de la frite du CSV, le 10 juillet, il s’est auto-célébré et a posé la cerise sur le gâteau:
«J’ai essayé de les garder dans la salle jusqu’à ce qu’ils disent oui à tout. Ça n’a pas tout à fait marché, mais au moins ils sont restés. Et ça, c’est déjà une belle réussite. Ils avaient l’air épuisés. Faut dire qu’ils ne sont pas habitués aux heures supplémentaires.» (Luc Frieden, 10 juillet 2025 – CSV-Summerfest)
Traduction: Qui reste, perd. Qui a l’air fatigué, est publiquement ridiculisé. Et qui n’est pas d’accord, est condamné à faire des heures sup — s’il tient encore debout.
Le petit «désolé, c’était pas mon intention» de Luc a plutôt eu l’allure d’une portion supplémentaire de moutarde après dîner, qu’une vraie excuse sincère.
Les mauvaises langues affirment qu’il n’a appelé les présidents syndicaux que pour limiter les dégâts, face au shitstorm qui a explosé sur les réseaux sociaux — jusqu’à faire trembler le nouveau Luc dans ses mocassins. Ça avait des airs de déjà-vu: comme lors de la manif monstre du 28 juin, où plus de 25.000 citoyens furieux ont protesté contre sa politique glaciale.
Le nouveau Luc n’est visiblement pas le communicant de l’année. Et côté cuisine, ce n’est pas beaucoup mieux: il s’en tient aux mêmes vieilles recettes… Couvercle fermé, plaque allumée, chaleur maximale — à la fin, la marmite dit «oui». Selon le principe: «On mange ce qu'on nous sert — sinon, on se tait.»
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