Le 18 août 2025, nous avons publié sur notre page Facebook Luxembourg Jungle une image satirique, accompagnée d’une source clairement indiquée et d’un commentaire ironique: «Le pèlerinage des volontaires: qui se réjouit le plus de la fin de la rencontre?» Un commentaire satirique évident, comme nos lectrices et lecteurs en ont l’habitude depuis des années. Mais Meta en a décidé autrement.

Selon une analyse automatisée menée par un prétendu «vérificateur de faits», notre photo serait un «faux». L’IA aurait identifié cela, selon Meta, à partir des pieds et des jambes des personnes visibles sur l’image.

Notre mention du caractère satirique a été ignorée. L’image a été supprimée. Notre contestation a été rejetée en quelques secondes. De plus, la visibilité de notre page a été réduite, et elle n’est désormais plus recommandée.

Que reste-t-il? Un algorithme et une IA incapables de reconnaître la satire. Une plateforme qui ne tolère pas l’ironie. Et une décision qui montre à quel point les systèmes numériques laissent peu de place aux nuances.

Nous maintenons notre position: La satire n’est pas un faux. C’est un miroir. Et parfois, ce reflet ne plaît pas à tout le monde. La satire est une critique saine – plus nécessaire que jamais.

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